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Climat : le poids des gratte-ciel de New-York posent problème

Les gratte-ciel accentuent l’affaissement des sols et le risque de submersion

Une étude géologique récente met en évidence que le poids des gratte-ciel joue un rôle important dans l’affaissement des sols et le risque de submersion dans certaines parties des grandes villes côtières. Les chercheurs alertent ces métropoles qui, malgré la montée du niveau de la mer, continuent à se développer :

« Alors que les villes côtières se développent à l’échelle mondiale, la combinaison de densification des constructions et de l’élévation du niveau de la mer implique un risque accru d’inondation. »

les gratte-ciels de new york enfoncent le sol

Comment estimer l’impact réel du poids des gratte-ciel ?

Pour calculer et comprendre l’impact véritable du poids des gratte-ciel, les chercheurs ont élaboré différents modèles basés principalement sur la masse totale des bâtiments et la composition du sol. Il est expliqué que les effets de tassement sont pris en compte en amont lors de la construction des immeubles, mais que le calcul du poids de toutes les structures ensembles n’a pas été étudié jusqu’à présent.

Pour donner une idée, le poids total des bâtiments à New York City représente 764 milliards de kilogrammes répartis sur une superficie de 800 kilomètres carrés. À partir de cette donnée colossale, les chercheurs ont calculé la pression au sol dans différentes zones de la ville.

Complexité des calculs et imprécision des données

Néanmoins, le calcul est si complexe que le rapport indique – et reconnaît – que les données de tassement ne sont pas entièrement précises et que les résultats dépendent de facteurs tels que la prise en compte de l’impact du poids d’un immeuble sur les structures voisines, etc.

  • Toujours aux États-Unis, tous les bâtiments de San Francisco pèsent 1,6 trillion de kilogrammes selon AGU Advances.
  • Comme le souligne korii.media, ce poids colossal accentue significativement des phénomènes tels que l’érosion ou le pompage des eaux souterraines.

Des villes menacées par la submersion

Parmi les cités condamnées à être rayées de la carte figurent également Rio de Janeiro, Venise, Ho Chi Minh City au Vietnam, ainsi qu’Amsterdam qui risque une disparition partielle.
Ces informations devraient inciter les urbanistes et responsables politiques à reconsidérer la façon dont ces espaces urbains côtières sont développées et gérées. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la croissance démographique, la demande immobilière et la préservation de l’environnement. Prendre en compte l’impact cumulatif du poids des bâtiments sur l’affaissement des sols et le risque d’inondation pourrait être un élément clé pour éviter des catastrophes naturelles majeures.

Quelles solutions pour limiter les effets néfastes de l’urbanisation côtière ?

Pour faire face à ces menaces, certaines pistes sont envisagées par les spécialistes :

  • Revoir les codes de construction : opter pour des matériaux plus légers et moins énergivores tout en garantissant la stabilité et la sécurité des nouvelles constructions.
  • Isolement des zones sensibles : protéger et préserver les espaces verts, les réserves naturelles et les dunes de sable qui agissent comme des barrières naturelles contre l’érosion et l’élévation du niveau de la mer.
  • Mise en place de systèmes anti-inondations : développer des infrastructures capables de résister aux montées des eaux, tels que les digues, les bassins de rétention et les pompes d’évacuation.
  • Favoriser la densification urbaine : optimiser l’espace disponible en privilégiant les constructions verticales plutôt que l’expansion horizontale.

Il semble indispensable d’envisager une approche globale et concertée pour anticiper les impacts de l’urbanisation côtière et limiter les conséquences dévastatrices liées au changement climatique et à la montée des eaux dans les villes côtières.

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